Bordeaux

Informations
Nom Football Club des Girondins de Bordeaux
Fondation 1881
Statut SAOS
Couleur Maillot, short et bas bleus marine
Rechange Maillot blanc avec un scapulaire bleu marine, short blanc, bas bleu marine
Siège Rue Joliot Curie
33187 Le Haillan Cedex
Téléphone/Fax 08.92.68.34.33 / 05.56.57.54.46
Stade Jacques Chaban-Delmas (34198 places)
Adresse/Téléphone Place Johnston
33000 Bordeaux (05.56.93.25.83)
Président Jean-Louis TRIAUD
Entraineur Laurent BLANC
Email contact@girondins.com

Palmarès
Championnat 5 (1950, 1984, 1985, 1987, 1999)
Challenge des champions 1986
Coupe 3 (1941, 1986, 1987)
Coupe de la Ligue 2 (2002, 2007)
Championnat de D2 1992

Bordeaux - Chalmé : «Une soirée parfaite»

Les Girondins de Bordeaux ont relancé le suspense en tête du Championnat après leur large victoire sur la pelouse de Monaco (6-0), dimanche. Un succès qui leur permet de revenir à une longueur de l'Olympique lyonnais, mais aussi de prendre leur distance sur leur premier poursuivant, Nancy. Visiblement satisfait, Mathieu Chalmé ne souhaite pas pour autant tomber dans l'euphorie. «Tant que mathématiquement on ne sera pas qualifiés pour la Ligue des champions, il faudra rester concentrés», prévient-il.

«Mathieu Chalmé, quelle soirée pour les Girondins !
Oui, on savait que Monaco faisait généralement de bons débuts de match, avant de baisser de pied vers l'heure de jeu. C'est pour ça qu'on s'est surtout appliqués à rester solides durant la première période pour ensuite profiter des espaces qu'ils nous ont offerts. Ce soir (dimanche), on a tout simplement respecté les consignes du coach à merveille. Au final, ça nous permet de prendre trois points important, avec la manière qui plus est. Ce fut une soirée parfaite.

Trois points importants parce qu'ils vous permettent de revenir à un point de Lyon ?
Oui, mais surtout parce qu'ils mettent Nancy à sept longueurs. Ce n'est pas parce qu'on a gagné ce soir qu'on va changer nos objectifs. Si Lyon peut ne regarder que derrière, nous, on se doit de regarder devant et derrière. On a toujours dit qu'on voulait se qualifier pour la Ligue des champions. Mais on n'a pas précisé à quelle place. Ça peut très bien être la première comme la troisième.

Le titre, vous y pensez tout de même ?
On y pense parce qu'on est ambitieux, mais il ne faut pas s'enflammer. Ce qui nous intéresse, c'est surtout de rester sur cette dynamique. Le reste, on ne s'en occupe pas. On ne se concentre que sur nous-mêmes.

Le prochain objectif, c'est la qualification contre Anderlecht jeudi en 16es de finale retour de la Coupe de l'UEFA (1-2 à l'aller) ?
Tout à fait, surtout qu'il y a vraiment la place pour passer. Pouvoir retrouver le Bayern en 8es, ça serait vraiment fabuleux. Maintenant, même si on va jouer le coup à fond, on n'oublie pas que la priorité reste le Championnat.

Avez-vous le sentiment que tout est réuni pour que Bordeaux fasse une saison de rêve ?
Oui, mais l'an dernier aussi c'était le cas. Et finalement, le club a tout perdu lors de la dernière journée. Tant que mathématiquement on ne sera pas qualifiés pour la Ligue des champions, il faudra rester concentrés».

L'Equipe

« Ne pas regarder trop haut »

Pour Souleymane Diawara, être revenu à un point de Lyon ne change rien à la donne. Comme ses coéquipiers, le Sénégalais, qui appelle à l’humilité, ne veut toujours pas évoquer le titre pour le moment.

Souleymane Diawara, aviez-vous à cœur de vous racheter contre Monaco après ces deux erreurs commises à Anderlecht en fin de match ?
Oui, j’étais touché moralement car quelque part, c’est à cause de moi si nous avons perdu en Belgique. Donc personnellement, cela m’a fait énormément de bien psychologiquement de gagner ce match. Après un échec, nous avons cette chance et cette force de toujours réagir. Nous l’avons encore montré dimanche. Maintenant à Anderlecht, tout s’était bien passé pour moi avant la fin de match. Mais à la fin, j’ai manqué de concentration. Et au haut niveau, ça ne pardonne pas. Je sais maintenant qu’il faut rester concentré de la 1ere à la 95eme minute. C’est ce que j’ai su faire à Monaco et ça s’est bien passé.

En revenant à un point de Lyon après cette victoire à Monaco, vous ne pouvez plus continuer de dire que vous ne pensez pas au titre…
Vous savez, Lyon restera toujours Lyon. Ça fait cinq-six ans que les Lyonnais dominent le championnat et ils ont un effectif pour. Donc dire que nous sommes des prétendants au titre serait un peu abusé de notre part. Ce n’est pas parce que nous sommes à un point qu’il faut que nous commencions à nous enflammer. C’est vrai que Lyon est en dessous de son niveau. Donc tant mieux, nous en profitons. Mais dans nos têtes, c’est clair et net que nous n’allons pas dire que nous allons chercher la première place ou que nous allons nous battre avec Lyon pour le titre. Si nous en avons la possibilité, pourquoi pas. Mais ce n’est pas notre objectif. Mieux vaut rester serein et rester sur terre que de vouloir « péter plus haut que notre cul ».

N’interprétez-vous pas cette méforme lyonnaise comme le signe que la passation de pouvoir n’est plus très loin ?
Vous savez, l’année dernière à cette période-là, Lyon ne faisait que perdre tandis que Marseille commençait à être bien de son côté. On entendait dire partout que Marseille allait rattraper Lyon… Et on s’est rendu compte qu’à la fin du championnat, Lyon a terminé premier avec je ne sais pas combien de points d’avance (ndlr : 17). C’est pour ça que je dis que ça ne sert à rien de s’enflammer. Nous allons prendre match après match et donner le meilleur de nous-mêmes pour pouvoir espérer obtenir les meilleurs résultats possibles.

Est-ce le discours général également au sein du groupe ?
Oui, c’est clair. Car si nous commençons à vouloir regarder trop haut, nous fonçons droit dans le mur. Il ne faut surtout pas commencer à imaginer n’importe quoi mais au contraire rester humble. Ce n’est pas parce que nous avons enchaîné quelques bons résultats qu’il faut s’enflammer. Nous allons continuer à travailler et nous verrons ce qu’il se passera.

« Cavenaghi, il est chaud ! »

Que faut-il pour que vous commenciez à parler ouvertement du titre ?
Dix points d’avance (rires). Alors là, oui, on pourra parler du titre. Mais pour l’instant, il faut continuer de travailler. Le foot, ça va très vite et dans les deux sens. De toute façon, ce n’est pas notre genre d’avoir la grosse tête. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer.

En revanche, vous êtes obligé de reconnaître que c’est un immense plaisir d’avoir autant de choses à jouer à l’approche du sprint décisif ?
C’est clair que ça fait plaisir d’évoluer dans une équipe qui occupe le haut du tableau. Car cela faisait à peu près deux ans que je jouais le maintien. Avec Charlton et Sochaux l’année d’avant. Cela se sent surtout en déplacement : nous allons à chaque fois chez notre adversaire pour gagner et non pour ne pas perdre.

Sentez-vous vraiment beaucoup de potentiel dans cette équipe bordelaise version 2007-08 ?
Oui, c’est clair. Nous avons un effectif de qualité, un effectif pour faire quelque chose. Si ça continue comme ça, ça va forcément payer.

Devant, vous disposez d’un buteur exceptionnel avec Fernando Cavenaghi. Quel est votre avis sur ce joueur ?
Quand je suis arrivé, il était blessé. Je l’ai vu à l’œuvre alors qu’il reprenait tout doucement. Il travaillait les reprises de volée devant le but et j’avais été impressionné. J’avais tout de suite dit à Alou (Diarra) : « Ce mec-là, il est chaud ! » Et c’est le cas. Je ne suis pas étonné de ce qui lui arrive car il a galéré. En plus, il n’a jamais rien dit, il ne s’est jamais plaint et a continué à travailler. Le travail paie. Tant mieux pour lui et pour nous.

Foot365